Mon rêve de Noël est de sauver un cheval de l’abattoir.
Mais, seul, je ne peux pas y arriver.
C’est mon ami Bernard qui m’a un jour raconté que, travaillant près d’un abattoir, il avait vu arriver un chargement de chevaux. Il les a vus tirés hors du camion. Ces malheureux animaux sentaient toute l’horreur du lieu d'abattage où on les menait et Bernard a été subitement submergé d’horreur. Une émotion telle qu’il demanda à quitter les lieux.
Il m’expliqua qu’on envoie à l’abattoir les trotteurs qui, à l’entraînement, ne font pas le temps pour aller aux concours hippiques. Si l’on s’y prend assez tôt, on peut en racheter un pour le prix de la viande - moins d’un millier d’euros.
J'ignorais tout cela. Son récit m’alla droit au coeur, comme une flèche. Pourquoi ne pas en sauver un ?
Mais il ne suffit pas de racheter la vie de l’animal. Pour vivre, il lui faut un espace d’un hectare, un abri, et aussi un ami - un âne par exemple. Il lui faut aussi une présence humaine quotidienne qui lui donne à manger et s’assure que tout va bien Puis, il faut financer la nourriture, le vétérinaire...
Je fais appel à tous ceux que sauver la vie d’un animal peut émouvoir afin que nous formions un groupe de sauvetage.
A plusieurs, on peut réunir les moyens nécessaires pour le rachat et la pension de l’animal, et trouver la personne qui pourra l’accueillir.
Je voudrais ajouter un souhait: que l’animal soit hébergé aux alentours des Sables d’Olonne afin que nous puissions en faire un ami à qui rendre visite et, s’il y a des cavaliers parmi nous, qu’ils puissent le monter.
Je vous remercie de m’avoir lu.
Commentaires
Je suis moi aussi frappée au cœur par ce témoignage et ce rêve de Noël !
Je me souviens Thierry que tu m'avais déjà parlé de ce rêve et je vois qu'il ne t'a pas quitté..
Essayons de voir ensemble comment le réaliser, avec d'autres amoureux des chevaux !
Maryse
Merci Maryse, cela aussi me va droit au coeur ! Merci beaucoup !