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  • Du rapport à soi-même

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    Je poursuis le partage des ressources remises aux participants à mes parcours Autotélos avec cette "note exploratoire" sur le rapport à soi-même. Elle n'est pas sans rapport, vous le verrez, avec ma précédente publication. J'entends souvent des gens qui se font les bourreaux d'eux-mêmes. Ratent-ils quelque chose qu'ils se traitent de tous les noms. Ils sont à la fois l'adulte sévère et l'enfant fautif, celui qui brandit le bâton et le malheureux bourricot qui reçoit les coups. C'est être divisé contre soi-même. C'est gaspiller son énergie dans un conflit intérieur au lieu de la tourner vers l'extérieur pour agir et créer. C'est comme une hémorragie interne: le sang coule en pure perte. Un bon rapport à soi-même est le début d'un thème sur lequel je reviendrai et que j'appelle: être le Pygmalion de soi-même. 

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  • Développement existentiel: une illustration

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    Aujourd'hui, je vous propose une vidéo: l'intervention de Frédéric Bosqué à TEDx AgroParisTech. Dans le récit que fait Frédéric de ses aventures, je retrouve de nombreux thèmes de nos parcours, par exemple le Trickster*, la recherche de l'adaptation en évolution et non en survie, etc. Mais j'insisterai ici sur celui que j'ai abordé sous le titre "L'oeuvrier, la matière et l'outil"**. Il se trouve que je connais Frédéric et qu'au delà de l'originalité de sa démarche et de sa vision, ce qui m'a le plus frappé est la détermination qu'il a à être celui dont la situation à besoin. C'est-à-dire que chaque fois que le Trickster frappe, au lieu d'être dans la réaction réflexe, il fait un travail personnel d'approfondissement. S'il est oeuvrier, c'est dans la mesure où il accepte d'être matière à façonner et outil à améliorer.

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  • L’Ecole buissonnière: se donner des occasions de vibrer

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    « Je ne connais pas de moyen de faire plus plaisir à mes enfants que de leur mettre des bottes, un ciré, de s’équiper de lampes de poche, et de partir faire une promenade, de nuit, dans les bois. A peine montés en voiture, ils commencent déjà à voir des loups. Puis, c’est le jeu de fantôme avec des torches. Arrivés en forêt, ils poussent des cris à l’idée même d’ouvrir la portière, et sortent de la voiture secoués de frissons et d’éclats de rire.

    Les mains sont moites, les respirations courtes, les oreilles aux aguets. Ils s’étonnent de l’obscurité et du silence, puis des bruits des bêtes sauvages. Leur imagination surexcitée voit dans chaque ombre des ours, des chouettes, des chauve-souris. Les petits accrochent leurs mains crispées à celles des grands, les plus aventureux partent en avant avec leur lampe… pour revenir aussitôt à toutes jambes en hurlant de joie et de terreur.  Et je dois bien avouer que, même pour un adulte, se promener la nuit en forêt provoque toute sorte de sentiments intenses: les cris des oiseaux de nuit, les formes étranges des arbres, le vent qui souffle dans les cimes, l’odeur des mousses et des herbes sauvages, les pieds qui heurtent des pierres ou tombent dans les ornières du chemin. » *

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