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Avez-vous envie de « sortir de l’auberge » ?

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L’expression « on n’est pas sorti de l’auberge » nous viendrait du Moyen-Âge et des malfaiteurs de l’époque. Dans leur langage, « l’auberge » désignait la prison où, à leur corps défendant, il leur arrivait de séjourner. De nos jours, l’expression fait référence à une situation complexe dont on aura du mal à s’extirper. Cela me fait penser à la série des années 60, The Prisoner, avec Patrick McGoohan dans le rôle principal. D’épisode en épisode, le résilient « Numéro 6 » croit réussir à s’évader, mais il se réveille toujours dans le Village d’où l’on ne peut sortir. Jusqu'à ce qu'il change sa façon de penser sa situation et adopte une autre stratégie. 

 

La crise sanitaire nous a fait vivre une expérience singulière. L’enfermement - l'inimaginable confinement - a bien été réel et la peur a rajouté ses propres murs aux restrictions règlementaires. Parce qu’il était invisible, impalpable jusqu’à ne provoquer aucun symptôme tout en étant là, le coronavirus s’était doté d’une omniprésence obsessionnelle. Un véritable levier de paranoïa. Aujourd’hui, au terme de ces deux années, nous ne sommes assurés de rien et beaucoup d’entre nous ressortent abîmés de cette expérience et ont besoin de se reconstruire. Beaucoup d’entre nous, aussi, s’ils n’en ressortent pas vraiment abîmés, ne sont plus les mêmes: ils se sentent étrangers à leur quotidien, à leurs projets d’auparavant, à la représentation qu’ils se faisaient de ce qu’est une vie réussie. Ce que je vois aussi est que, globalement, cette expérience a laissé de fortes inhibitions individuelles et collectives. Comment se projeter dans l’avenir alors que sont possibles de telles disruptions, alors que mettre simplement le nez dehors peut se révéler une imprudence mortelle ? Bref, pour en revenir à notre métaphore, de "l’auberge Covid" nous sommes loin d’être sortis.

 

Cependant, si écouter notre besoin de sécurité est on ne peut plus légitime, l’est-il de lui laisser la gouverne totale de nos vie ? Ne risquerions-nous pas de stériliser l’avenir pour des générations ? Je crois - je crois vraiment - que nous devons nous donner les moyens de « sortir de l’auberge ».  

 

Comment sortir de l’auberge ?

 

Mes principales créations de ces dernières années - les parcours Cap Senior et Cap au Large - ont pour ambition de donner aux personnes qui les suivent la capacité d’agrandir leur part de liberté. Agrandir leur part de liberté par rapport à leurs conditionnements sociaux, à leurs récits dominants. Par rapport à leurs mécanismes cachés et à ce qu’il est convenu d’appeler « la force des choses ». L’auberge dont il s’agit de sortir nous est d’abord - et souvent plus que nous ne l’imaginons - intérieure. 

 

Mon parcours Cap au Large me paraît singulièrement convenir à ceux qui veulent « sortir de l’auberge ». Les règlementations sanitaires de ces deux dernière années nous avaient conduits à en suspendre la diffusion. Aujourd’hui, sous l’aimable pression de Dominique Hébert, qui y a goûté, et de mon ami Claude Roger, animateur rôdé à mes parcours, nous lançons sur Paris et Lille un recrutement de participants à de nouveaux groupes Cap au Large. Aux personnes intéressées nous offrons, sans engagement de leur part, une séance de dégustation gratuite. Pourquoi une séance de dégustation ? Parce que Cap au Large est un dispositif complexe et que la meilleure manière que nous ayons trouvée d’en donner une idée est d’en faire vivre un extrait*. 

 

Vous êtes intéressé(e) ? Vous voulez en savoir davantage ? Vous pouvez m’adresser un mot à thygr@orange.fr et nous prendrons rapidement contact avec vous. 

 

 

* Vous pouvez vous en faire une première idée ici: http://capaularge.blogspirit.com/archive/2021/02/25/la-pedagogie-des-parcours-autotelos-3241588.html 

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